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Débat pour une agriculture durable Wwf, Fncivam : « Le ministre et nous avons dit la même chose »

Lors des débats introductifs du colloque « L'évolution de la politique agricole commune : Quelles perspectives pour une agriculture durable ? » qui se déroule actuellement à Paris, Denis Gaboriau, président de la Fncivam, Claude Dumont, président de Wwf France et Michel Barnier, ministre de l’agriculture ont donné leur point de vue sur l’évolution de la Pac. Ils la souhaitent préventive, durable et équitable.

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Denis Gaboriau et Claude Dumont sont d'acocrd avec Michel Barnier
sur l'orientation vers une Pac plus préventive, durable et
équitable (© F.H., Terre-net Média)
« Le ministre et nous avons dit la même chose » résument Denis Gaboriau, président de la Fncivam et Claude Dumont, président de Wwf France au sujet de l’évolution de la Pac à l’issue des débats introductifs du colloque. La Fncivam et Wwf demandent que l’écologie ne soit pas découplée de l’économie. La Fncivam regrette que les pratiques innovantes qui visent à protéger la biodiversité et l’environnement reçoivent peu d’aides publiques : « Il est urgent de sortir de l’orientation des aides qui ne soutiennent pas l’agriculture durable. »

Le bilan de santé de la Pac s’arrêtera en novembre et sera décliné au niveau national en décembre. Michel Barnier souhaite que la révision contienne des outils « pour rendre la Pac plus préventive, durable et équitable ».

Une imprudence ?

Après s’être introduit dans le débat de la Pac, Michel Barnier a profité de sa présence pour donner quelques orientations sur le rééquilibrage des aides : « Nous allons réorienter les aides historiques et prélever des aides sur les productions dont les prix sont rémunérateurs pour les attribuer aux secteurs de production qui rencontrent des difficultés actuellement ». Le ministre cite en l’occurrence les élevages à l’herbe, la filière ovine abandonnée depuis 15 ans et le secteur laitier dans les zones fragiles pour faire face à la fin des quotas. « La suppression des quotas est sûrement une imprudence » a-t-il ajouté. Les aides seront aussi réattribuées pour financer un plan protéagineux. « Je veux un modèle agricole productif économiquement et écologiquement responsable » a souligné Michel Barnier.

A propos du Grenelle, il a rappelé qu’il fallait que les orientations soient prises avec tous les agriculteurs pour que le projet ne se fasse pas sans eux et contre eux.

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